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Bonjour à toutes et à tous !
Un grand merci à Fabienne F. pour l'ouverture de cet espace dédié à des bijoux dans lesquels des pierres sont mises à l'honneur, pour le plus grand bonheur des heureuses futures propriétaires de ces bijoux. Le bien-être ne commence-t-il pas par la possibilité de se sentir belle ? Et comment ne pas nous sentir belles quand nous portons un beau bijou ?
Le bijou à l'honneur aujourd'hui, Prestige 91.33 (dans la collection Audace), présente en son coeur une agate toute ronde... une pierre qui se prendrait un peu pour une perle AAA !
L'agate est une forme particulière de calcédoine, pierre comportant deux variétés de microcristaux imbriqués, du quartz et de la moganite. Les deux partagent la même formule chimique SiO2, mais pas la même structure cristalline ; les atomes ne se placent pas de la même manière dans l'espace. Pour qu'une calcédoine puisse être une agate, il faut qu'elle présente différentes zonations ou rubans, bien apparents sur les photos ci-dessous. Toutefois, la largeur de ces bandes peut varier, permettant la taille de perles d'agate de couleur uniforme ou pas, suivant le choix de la pierre et le diamètre souhaité pour la perle.
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La perle d'agate, retenue par Fabienne F. pour la bague de Prestige91.33, est d'un rouge sombre d'une belle uniformité. Quand le rouge écarlate est associé à la passion, dans sa teinte plus sombre, c'est l'amour qui prédomine, nettement plus profond ! La teinte de cette agate tire à peine sur le marron ce qui y ajoute douceur et sérénité... Quant à l'agate, elle est souvent associée à la paix et la confiance...
Amour, douceur, sérénité, paix et confiance... Ne trouvons-nous pas là des éléments essentiels du bien-être ? Dernière modification le lundi 03 Février 2020 à 09:33:42
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Bonjour à toutes et à tous !
Le bijou de cette semaine, Prestige 91.35 dans la collection Audace, présente une améthyste d'un violet profond.
L'améthyste appartient à la famille du quartz, avec lequel elle partage souvent la transparence et des faces pyramidales et prismatiques sur une base hexagonale. Sa teinte pourpre à violet, tantôt pâle tantôt plus intense, suivant la provenance de la pierre, est due à la présence de traces de fer. Il faut toutefois faire attention à ne pas chauffer la pierre outre mesure (pas au-delà de 250°C... ça laisse de la marge...) au risque de voir sa couleur s'altérer. A 500°C, elle prend une teinte jaune citron, et se décolore encore au-delà de 600°C. Et ce processus est irréversible...
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L'améthyste est considérée comme une pierre précieuse, ce qui a fait sa place sur plusieurs couronnes, depuis les pharaons jusqu'à la couronne britannique. Il faut dire que, jusqu'à la découverte de grands gisements au XXième siècle, elle était une pierre rare... et souvent imparfaite et pleine de défauts ! A la Renaissance, elle est devenue la pierre des évêques, et a orné leurs anneaux pastoraux jusqu'à Vatican II. Les imperfections de la pierre ont d'ailleurs parfois conduit à des raccourcis quelque peu irrévérencieux... Toujours est-il que le violet est resté depuis leur couleur !
A l'améthyste sont associées de belles vertus : humilité, sagesse et tempérance. Non sans lien, pour cette dernière, avec l'étymologie du nom de cette pierre : améthyste, de "a" préfixe privatif et "methuô" s'enivrer, en grec ancien (que les héllénistes me pardonnent pour l'accent manquant). C'est de là que viendrait l'association de l'améthyste aux évêques, pour les aider à se rappeler qu'ils devaient se préserver de toute ivresse, quelle que soit l'origine de l'ivresse !
Mais en y songeant bien : n'aurions-nous pas nous aussi bien besoin de ce bel aide-mémoire ? Face aux excès de toutes sortes auxquels nous sommes continuellement poussés par cette société qui va vers toujours plus de frénésie et d'injonctions de "perfection" à un sens bien trop humain... Et aussi pour nous rappeler ce chemin de sagesse qui serait de nous accueillir avec plus de bienveillance malgré nos défauts et imperfections respectifs ? Véritable chemin de sagesse pour aller vers plus de bien-être... Dernière modification le lundi 10 Février 2020 à 11:24:01
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Bonjour à toutes et à tous !
La pierre que j'ai le bonheur de vous présenter aujourd'hui, et qui orne la bague de la parure Prestige 91.41, est un peu l'intrus de la famille ! En effet, alors que agate et améthyste appartenaient à la famille du quartz, l'aigue-marine appartient à la famille des béryls !
Quelle différence, me direz-vous ? Tout d'abord la formule chimique, dans laquelle s'invitent l'aluminium et le béryllium. En effet, le béryl est un silicate d'aluminium et de béryllium, de formule Be3Al2Si6O18, quand la formule du quartz est SiO2... aux impuretés près, qui donnent leurs couleurs magnifiques à toutes ces pierres. Mais d'un point de vue plus cristallographique, je voudrais souligner le changement de symétrie. Le quartz présente une symétrie trigonale, c'est à dire la symétrie d'un objet qui reste identique quand on le tourne d'un tiers de tour (comme pour la fleur de gauche ci-dessous). Quand le béryl, et par conséquent l'aigue-marine aussi, présentent une symétrie hexagonale : la symétrie d'un objet qui reste identique quand on le tourne d'un sixième de tour (comme la fleur de droite).
L'aigue-marine doit son doux nom au latin aqua marina, littéralement "eau de mer". Et cette pierre ne rappelle-t-elle pas les plus beaux jeux de couleurs en bord de mer, quand une eau d'une pureté inégalée laisse deviner un fond sableux émaillé de quelques coraux... Véritable invitation à la contemplation...
Vous l'avez compris : même si l'Antiquité et le Moyen-Age prêtent aussi à cette pierre la vertu d'apporter aux couples bonheur et paix en amour (avis aux amoureux !!!), aujourd'hui, je voudrais juste vous inviter à vous arrêter sur la beauté de cette pierre. Car, s'arrêter sur quelque chose que vous trouvez beau, fleur, paysage, objet d'art, bijou... Et juste prendre le temps de le regarder, de le contempler... N'est-ce pas déjà prendre un moment de bien-être ? Dernière modification le lundi 17 Février 2020 à 09:55:42
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Bonjour à toutes et à tous !
La parure que je vous propose aujourd'hui, Prestige91.43 (dans la collection Audace), met à l'honneur le quartz rose, avec une perle d'un rose pâle qui m'a immédiatement plongée, quand je l'ai découverte, dans un grand bain de féminité...
Si nous retrouvons, comme le nom l'indique, la famille du quartz, le quartz rose ne manque pas de réserver quelques surprises : En effet, suivant que la pierre est transparente ou pas, l'origine de la couleur n'est pas la même ! Dans le quartz rose transparent, la couleur provient d'impuretés de manganèse, d'aluminium et de titane. Quand le quartz rose perd sa transparence, sa couleur peut venir d'inclusions microscopiques de dumortiérite.
La dumortiérite reste (et restera) une grande oubliée de la joaillerie, sauf lorsqu'elle se cache dans une autre pierre, comme c'est le cas ici. Et pour cause... Les plus beaux cristaux trouvés à ce jour font gaillardement quelques millimètres ! Et encore faut-il les trouver... La dumortiérite tend à former des fibres qui s'entremêlent, le plus souvent de couleur bleue, plus rarement rose, et pratiquement toujours en association avec le quartz. Et c'est donc grâce à elle que nous pouvons gouter la beauté du quartz rose...
Selon une légende grecque, nous devrions le quartz rose à Eros, qui l'aurait apportée sur terre parce qu'elle représentait sa beauté ! Cette pierre devait permettre d'apporter l'amour à la place de la haine. Est-ce pour cela que le quartz rose est associé à amour, amitié, paix, tendresse, invitation à pardonner... invitation à nous respecter, nous-mêmes et mutuellement....
Que demander de plus pour nous sentir bien ? Dernière modification le dimanche 23 Février 2020 à 21:52:53
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Bonjour à toutes et à tous !
Je l'avoue, la pierre ,qui est au centre du magnifique collier de ce jour (Deluxe4, dans la collection Audace), m'a bien déstabilisée : quand j'ai découvert qu'il présentait une perle de "cristal craquelé", ma première réaction a été : " C'est quoi, ça ???". Parce que les améthystes, dumortiérite, variscites (si, si, ça existe  ) et autres trucs_en_ite, c'est clair, ça fait pierre. Mais du cristal craquelé ???
En fait, le cristal craquelé n'est rien d'autre que du quartz... sans impuretés, d'où son absence de couleur... comme le cristal de roche, de formule SiO2. Seulement, voilà : lorsque la pierre est fracturée à l'intérieur, cela peut laisser de la place à de l'air ou à des gaz. Et tout ce qui est fracture avec de l'air ou du gaz dedans, ou n'importe quoi d'autre que la pierre, va gêner le passage de la lumière à travers. Un peu comme pour un verre : si le verre est homogène, sans défauts, comme vos fenêtres, vous voyez bien à travers. Mais, avez-vous déjà essayé de regarder à travers un verre à bulle ou une fenêtre brisée... D'un coup, vous y voyez moins bien...
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Cela vient du fait que, chaque fois qu'un rayon lumineux change de milieu, une partie est réfléchie, et une partie peut être réfractée avec un angle plus petit ou plus grand que l'angle d'incidence (cela dépend des propriétés optiques des deux milieux). Quand la vitre est en bon état, comme il y a très peu de réflexion (vous ne vous voyez pas aussi clairement que dans un miroir), tous les rayons ressortent parallèlement au rayon incident, et c'est pour ça que vous voyez bien à travers. Mais quand la vitre est cassée, et qu'il y a des morceaux désorientés, les rayons ressortent un peu n'importe comment des deux côtés. Du coup, vous ne voyez plus à travers, et la vitre parait blanchie. C'est de là que vient le fait que des pierres de même nature peuvent être transparentes ou opaques, suivant qu'il y a un seul cristal ("d'un bloc") ou une accumulation de microcristaux désorientés les uns par rapport aux autres.
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Dans le cas du cristal craquelé, les fractures peuvent être provoquées volontairement par un traitement thermique de cristaux de quartz. Mais c'est aussi ce qui va donner une beauté nouvelle à la pierre ainsi obtenue !
En effet, le cristal de roche, s'il évoque infailliblement la pureté par sa transparence et son absence de couleur, peut avoir parfois un côté un peu froid. C'est de là que vient son nom, de "krystallos", c'est à dire "froid comme la glace". D'ailleurs, les anciens croyaient qu'il était le fruit d'une congélation excessive... Mais, à l'état craquelé, il présente des irisations qui ne sont pas sans rappeler celles de la neige. Et là qui n'a les yeux qui se mettent à pétiller d'émerveillement, face à une des plus belles choses que l'hiver peut nous offrir ?
Alors, après vous avoir invité à la contemplation il y a peu, dans cette chronique Pierre&Bien-être, pour aujourd'hui, je voudrais juste vous rappeler combien il est précieux de s'émerveiller régulièrement...
Dernière modification le lundi 02 Mars 2020 à 13:57:19
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Bonjour à toutes et à tous !
Entre l'apatite bleue et le saphir, aujourd'hui, par ce nouveau collier, Deluxe10, la couleur bleue est à l'honneur ! Mais qui dirait que les simples termes "apatite bleue" pourraient contenir leur part de paradoxe ?
En effet, l'apatite est une pierre qui présente des formes très différentes. Déjà, chimiquement, il y a trois variétés d'apatites : la chloroapatite, la fluoroapatite (la plus fréquente), et l'hydroxoapatite. De plus, elle peut se présenter sous des couleurs variées, allant du bleu au jaune en passant par le vert... A tel point que cette pierre, caractérisée seulement au XVIIIème siècle doit son nom actuel au grec ancien "apateo" qui veut dire tromper, tant il peut être difficile de la reconnaitre sans risque d'erreur... [1] Son premier nom, proposé un peu plus tôt par Pedro Francisco Davila, nous en dit un peu plus sur sa réalité chimique : pierre phosphorique. En effet, l'apatite appartient à la famille des phosphates, avec la formule Ca5(PO4)3(Cl,F,OH).
Saviez-vous que cette pierre est la pierre la plus présente naturellement (et hors toute pathologie) dans le corps humain ? En effet, c'est le constituant principal de l'émail dentaire, sous sa forme hydroxoapatite. Ce qui prouve bien, au passage, que cette pierre n'est pas toujours bleue...
Etonnamment, dans l'apatite bleue, le caractère soit-disant trompeur apporté par l'étymologie du nom de la pierre se confronte à la vérité, associée à la couleur bleue ! Ne serait-ce que parce que l'eau est considérée comme bleue, et que l'eau, limpide, ne saurait tromper ? Mais en a-t-il toujours été ainsi ?
Alors que, de nos jours, le bleu est la couleur préférée, vous serez peut-être surpris d'apprendre que cela n'a pas toujours été le cas. Si, pour les Egyptiens, elle symbolisait l'infini et était utilisée pour représenter les dieux, pour les Romains, le bleu était la couleur des barbares. Et il était très mal vu d'avoir les yeux bleus. D'ailleurs, aucun des deux adjectifs pour qualifier cette couleur ne provient du latin (bleu, de racine allemande, et azur, de racine arabe). Et, dans l'Antiquité, ni le ciel ni la mer n'étaient représentés en bleu, tant la couleur ne paraissait pas assez porteuse de symbolique pour des éléments aussi importants. Peut-être que Monachus pourra nous en dire un peu plus un jour dans sa chronique sur l'art (dans les Perles d'hommes sur le blog des marraines) ?
Ce n'est qu'au Moyen-Age que le ciel devient bleu. Les Saints et les Personnes Divines vivent alors dans le bleu, et le bleu devient la couleur des vêtements de la Vierge Marie, alors qu'auparavant, elle était vêtue de couleurs sombres.
Que dire de plus pour aujourd'hui ? Si ce n'est juste de vous proposer de vous arrêter pour contempler cette couleur bleue, qui porterait vérité et sérénité, là où elle vous rejoint le plus par la beauté ?
[1] Nous devons ce nom au géologue allemand Abraham Gottlob Werner. Dernière modification le lundi 09 Mars 2020 à 11:44:37
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Bonjour à toutes et à tous,
Avec le collier de ce jour, Deluxe13, nous restons dans le bleu ! En effet, les deux pierres à l'honneur restent l'apatite bleue et le saphir, comme dans le collier de la semaine dernière. Alors, aujourd'hui, je vous propose de vous arrêter un peu sur cette deuxième pierre, le saphir.
Le saphir est une forme de corindon, qui est un oxyde d'aluminium. Dans cet oxyde, de formule chimique Al2O3, différents ions métalliques vont pouvoir apporter de la couleur : du chrome pour les saphirs roses, du vanadium pour les saphirs violets, du fer pour les jaunes et les verts, et un subtil mélange de fer et de titane pour obtenir ce bleu profond qui est le plus souvent associé aux saphirs [1]. Il est vrai que c'est aussi la couleur la plus fréquente...
Ce lien avec la couleur bleue se retrouve dans l'étymologie du nom de la pierre : du chaldéen sampir, à l'hébreu sappir pour arriver au grec sappheiros, autant de termes qui ont été associés à la couleur bleu. Si on ajoute que sappir a également été utilisé pour mentionner la chose la plus belle, c'est dire l'importance qu'a pu revêtir cette pierre. De fait, elle était considérée par les Egyptiens comme révélatrice de justice et de vérité. Les Perses disaient que la couleur du ciel était due à ses reflets !
Et on en retrouve de multiples mentions dans la Bible. Ainsi, quand Moise monte avec Aaron, Nadab, Abihou et soixante-dix anciens sur la montagne : "Ils virent le Dieu d'Israël : il avait sous les pieds comme un pavement de saphir, limpide comme le fond du ciel." (Ex24,10). Le saphir ornera, avec d'autres pierres précieuses, le pectoral d'Aaron (Ex 28,10). Ezechiel le mentionne parmi les pierres du mur entourant le jardin d'Eden (Ez 28, 13-16), et, selon l'Apocalypse, c'est une des pierres de fondation de la Jérusalem Céleste (Ap 21, 19).
Je terminerai juste sur les belles vertus associées au saphir, que sont la pureté, l'honnêteté, la vérité et la fidélité...
[1] Quand on parle juste de saphir, c'est qu'il est bleu. Les saphirs présentant d'autres couleurs sont appelés saphirs de couleur. Et la seule couleur pour laquelle on ne parle plus de saphir est le rouge : un corindon de couleur rouge est appelé un rubis. Dernière modification le lundi 16 Mars 2020 à 15:30:04
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Bonjour à toutes et à tous,
Si vous avez vu passer une bannière d'annonce du DDM5 sur les réseaux sociaux, vous n'avez pu manquer les trois magnifiques colliers mis en exergue, présentant chacun une perle d'apatite bleue et 4 perles de saphir. Vous en connaissez déjà deux : Deluxe10 et Deluxe13, qui encadraient le collier de ce jour Deluxe12, le collier central. Et combien mérite-t-il sa place au centre...
Mais arrêtons-nous pour un moment de contemplation...
Une chose m'a sautée aux yeux quand j'ai découvert le collier, c'est le jeu des couleurs ! Comment les cristaux de Swarovski gris venaient jouer avec la teinte des perles saphir, les cristaux de Swarovski transparents donnant une légèreté au collier... Et ce dialogue incroyable entre le pendentif vermeil et les 6 perles dorées...    Le tout rendant complètement unique la perle d'apatite bleue au centre...
Ce dialogue du bleu et du doré m'a immédiatement rappelé des éléments de présentation dans l'art. J'ai eu l'occasion, il y a deux semaines, de vous parler du bleu, porteur de vérité, qui est devenu la couleur pour représenter le Ciel au Moyen-Age, et a pris une forte connotation spirituelle (en devenant, par exemple, la couleur du manteau de la Vierge Marie).
Le doré n'est pas en reste... Pour les Egyptiens, il était associé au dieu Râ et au blé, source de vie. La Grèce Antique l'associe à la raison et à l'immortalité. Mais ce qu'il m'a immédiatement rappelé, c'est l'art byzantin. On y retrouve cette forte dimension de transcendance : reflet pur de la lumière, le doré symbolise la lumière divine. C'est pour cela que le fond des icônes est souvent réalisé à la feuille d'or. Un autre exemple magnifique se retrouve à l'intérieur de la basilique Saint-Marc de Venise :
Que dire de plus... Si ce n'est poursuivre la contemplation en soulignant la délicatesse des détails du collier... jusque dans ce petit anneau torsadé vermeil proche du fermoir, et ce petit coeur terminant la chainette permettant d'ajuster le collier à toutes vos encolures...
Dernière modification le lundi 23 Mars 2020 à 16:17:34
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Bonjour à toutes et à tous,
Nous poursuivons notre découverte des colliers Deluxe, avec Deluxe11. Nous y retrouvons le cristal craquelé, dont je vous avais parlé il y a quelques semaines, et le corail rouge. Mais quid du corail rouge ?
Bien qu'il s'agisse indubitablement d'un minéral, du calcaire, son origine est animale, comme pour la perle. Mais là où la perle se développe à l'intérieur de l'huitre, en réaction à un objet irritant, le corail rouge forme le squelette externe de colonies de polypes. Les biologistes vous diront qu'il s'agit d'animaux pluricellulaires, de l'embranchement des cnidaires, de la classe des anthozoaires... Je l'avoue, face à tant de mots savants, j'ai un peu de mal à suivre...
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Une légende grecque raconte que le corail rouge serait né du sang qui s'écoula de la tête de Méduse, après que Persée lui ait tranché la tête. Méduse était une des trois soeurs gorgones. Initialement, elle était très belle, si belle que Poséidon en était tombé fou amoureux. Malheureusement, Poséidon entraina une nuit Méduse dans un temple d'Athéna... et ça ne plut pas du tout à Athéna : outrée, elle transforma Méduse en un monstre à cheveux de serpents, qui pétrifiait quiconque avait le malheur de la regarder... C'est grâce à un bouclier de bronze poli, gracieusement fourni par Athéna, que Persée put voir Méduse par son reflet, sans avoir à la regarder directement, et qu'il put ainsi lui trancher la tête...
Vestige de cette légende ? Toujours est-il que les corses appellent le corail rouge "le sang de la mer". Le corail rouge a fasciné les hommes depuis le Paléolithique. A l'instar de la route de la soie, une route du corail s'était établie, de la Méditerranée jusqu'aux souks d'Asie centrale, en passant par le Moyen Orient.
Il peut être intéressant, en ces temps troublés, de savoir que, pour les chrétiens, le corail rouge symbolise le Sang du Christ, et que l'on dit qu'il inspirerait force et courage.
J'avais déjà parlé d'émerveillement à l'occasion de la présentation du cristal craquelé. Voilà qu'à l'émerveillement, viennent s'ajouter la force et le courage : quoi de mieux pour traverser cette période de confinement ?
Prenez soin de vous !
Sur cette représentation de Vierge à l'Enfant datant du XVIème siècle, vous noterez les vestiges d'un collier de corail au cou de l'Enfant Jésus :
Dernière modification le lundi 30 Mars 2020 à 11:27:53
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Bonjour à toutes et à tous !
Le collier de ce jour, Deluxe14 nous incite à un voyage dans la couleur ! En effet, regardez...
Quelle surprise que la rencontre du corail rouge avec ces perles vert anis (je n'imaginais même pas qu'il puisse exister des perles de cette couleur !), le tout résumé dans le cristal craquelé... Alors, là, je vois votre oeil peut-être interrogatif face à cette dernière proposition... Alors, aujourd'hui, à l'occasion de la découverte de ce magnifique collier, je vous propose une petite excursion aux origines de la couleur.
La perception des couleurs vient de l'interaction de la lumière avec les cellules de l'oeil, notre oeil étant optimisé pour la lumière du soleil. La lumière blanche résulte d'un mélange de couleurs, ainsi que nous pouvons l'observer quand elle est décomposée, que ce soit dans un arc-en-ciel ou par un prisme.
Lorsque la lumière contient les trois couleurs primaires, bleu, jaune, rouge, la couleur obtenue est le blanc. Quand une partie des couleurs manquent, nous percevons une couleur particulière (cela vous rappellera peut-être vos cours de dessins à l'école).
Alors, pourquoi peut-il manquer des couleurs ?
Derrière ce manque de couleurs, il y a le phénomène d'absorptions de photons. La lumière peut être comprise par la propagation de photons, ayant chacun une énergie particulière, que l'on peut comprendre comme associée à une couleur. Depuis la physique quantique, nous savons que les atomes et les molécules présentent des niveaux discrets d'énergie. Lorsqu'un photon présente la même énergie que la différence d'énergie entre deux niveaux, il peut être absorbé, et il y a transition entre les deux niveaux. Par exemple, si la différence d'énergie correspond à l'énergie des photons rouges, les photons rouges sont absorbés par le matériau, alors que les autres photons peuvent passer à travers. Donc si de la lumière blanche traverse une pierre qui absorbe le rouge, la pierre paraitra verte. Du coup, le corail rouge laisse passer le rouge, les perles vert anis, le vert... et le cristal craquelé tout !
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Ces niveaux d'énergie peuvent être soit des niveaux d'énergie d'atomes, soit des niveaux d'énergie de molécules. J'ai eu l'occasion, en présentant l'améthyste et le saphir, de mentionner des impuretés (fer, chrome, titane) à l'origine de la couleur des pierres. Les magnifiques couleurs de ces pierres étaient liées aux niveaux d'énergie de ces atomes impuretés.
Alors, forcément, je me suis demandé d'où venait la couleur du corail rouge et des perles vert anis ?
Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir que la couleur du corail rouge est liée à la présence de caroténoïdes ! Oui, comme dans les carottes ! Les niveaux d'énergie sont alors ceux de ces molécules organiques (constituées de carbone et d'hydrogène). Cette invitation des caroténoïdes dans le corail marque encore sa particularité, comme son origine biologique mentionnée dans le post précédent.
Quant aux perles... Elles garderont encore leur mystère... En effet, tout ce que j'ai pu trouver à ce sujet est que leur couleur est déterminée par le type d'huitre et par leur lieu de culture...
Pour terminer cette chronique, alors que nous venons de fêter les Rameaux et que nous entrons en Semaine Sainte, je voudrais m'arrêter sur cette couleur vert apportée par les perles vert anis de Deluxe14. Associée à la nature et à la croissance, victoire sur la mort de l'hiver, ce vert nous apporte l'espérance ! De quoi venir compléter l'émerveillement porté par le cristal craquelé, et la force et le courage par le corail rouge !
Dernière modification le lundi 06 Avril 2020 à 19:45:20
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Bonjour mes perles,
SAMEDI SAINT.
Félicitations à la cliente de LUMIERE 6.
Marraine Fleur! Dès lundi 13/04/2020, parle-nous de DELUXE 16 s'il te plaît!
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Bonjour à toutes et à tous !
Après le vert tendre anis des perles de Deluxe14, le vert intense des pierres de Lumière6 (félicitations à son heureuse propriétaire ! Fantaisia... à quand la prochaine mise à l'honneur de la malachite ?  ), le vert se fait aujourd'hui plus sombre à l'occasion des perles de diopside du collier Deluxe16.
Le diopside (et non pas la diopside) est un silicate de formule CaMg(SiO3)2, de la famille des pyroxènes. Ces roches sont importantes en géologie, car elles proviennent de la transformation de roches sédimentaires ou magmatiques d'origine profonde, sous l'effet de la température et/ou de la pression. En effet, changer la température et/ou la pression peut changer les positions d'équilibre des atomes dans le minéral, et ainsi induire un changement de phase qui mettra plus ou de temps à se produire (des fois, ça peut être très rapide... d'autre durer des millénaires...). Un exemple de tel changement de phase serait le graphite et le diamant. Sauf que vues les pressions nécessaires pour transformer le graphite en diamant, vous avez peu de chances d'y arriver en mettant vos crayons à papier sous une pile de livres...
Plus précisément, le diopside est un clinopyroxène, parce que son système cristallin est monoclinique (on retrouve la racine clin-). Concrètement, cela correspond à l'empilement de parallélépipèdes présentant des côtés tous de longueurs différentes, deux angles droit, le troisième angle étant différent de 90°.
L'humour et le sourire étant des éléments indispensables au bien-être, surtout en ces temps difficiles, je ne résiste pas à terminer la chronique de ce jour avec une de ces surprises dont la minéralogie a le secret. Figurez-vous qu'en faisant des recherches sur les clinopyroxènes, j'en ai trouvé un de formule très proche de celle du diopside, (Mg,Fe,Ca)2(SiO3)2, qui s'appelle la pigeonite !
Non, non, rien à voir avec les volatiles parfois un peu trop présents dans nos villes, au dépens des passereaux... Simplement, cette pierre a été découverte à Pigeon Point, dans le compté de Cook, Minnesota. Dernière modification le lundi 13 Avril 2020 à 17:47:00
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Bonjour à toutes et à tous,
Nous continuons aujourd'hui notre voyage avec Deluxe16 et ses perles de diopside. Une première escale au Brésil ? En effet, cette pierre doit son nom au minéralogiste brésilien José Bonifacio de Andrada e Silva (1800).
Le diopside se trouve un peu partout dans le monde. Mais elle est considérée un peu comme la star de la minéralogie alpine. En effet, les Alpes présentent différents gisements. Dans les gisements des Alpes italiennes, les plus connus en vallée d'Aoste, elle présente une couleur plus claire. Lorsque l'on part pour le Tyrol autrichien, sa couleur se fait plus proche de la couleur la plus habituelle : le vert foncé. Couleur dans le collier à l'honneur.
Paysage du Val d'Aoste. Vous remarquerez combien la couleur de la pierre rappelle celle des résineux.
Le nom du diopside vient du préfixe di signifiant double et de "opsis" qui veut dire vue. Ce nom lui a été attribué en raison de sa symétrie dite "antihémiédrie". Mais le diopside présente bien d'autres noms, trop nombreux pour les énumérer tous ici. Je n'en ai retenu que trois : L'alalite, parce que ça "fait pierre". Le pyroxène gris verdâtre, qui présente l'avantage d'être plus précis scientifiquement, mais qui ne rend pas hommage à la beauté de la pierre ! Et le cocolithe... Non, non, je n'ai rien inventé...
En anglais, cette pierre se nomme dyoxide, et j'avoue que cela m'a bien piégée. Ne faisant pas suffisamment attention à l'orthographe, mon premier réflexe a été de me demander "dioxyde de quoi" ??? J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouver l'origine du "dy" dans l'étymologie du mot anglais. Invariablement, j'ai été orientée vers di-deux oxide-lié à la présence de deux oxygènes... ce qui en plus est bien menteur vu que la formule chimique de ce silicate est CaMg(SiO3)2...
On dit que cette pierre aiderait au lâcher prise, et qu'elle aiderait à prendre du recul et à se concentrer sur le présente. Et, sans aucun doute, ce lâcher prise peut nous être bien utile alors que nous sommes confinés depuis déjà un certain temps... et encore pour un temps beaucoup trop incertain...
Alors, pour terminer et vous offrir un moment de recentrement sur le présent par un bout de contemplation, partons du Val d'Aoste pour prendre un autre bol d'air dans le Tyrol autrichien :
Bon courage à toutes et à tous ! Portez vous bien !
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Bonjour à toutes et à tous !
Nous voilà partis, à l'approche du mois de mai, pour la découverte du premier bijou de la gamme Somptueuse arrivant dans cette chronique ! J'ai nommé le magnifique Athos III ! Jugez plutôt...
Ce collier regorge d'espèces minérales, qu'elles soient d'origine géologique (avec peut-être un peu la main de l'homme), comme le cristal craquelé, ou d'origine biologique comme les perles et les "abalones". Pour le plus grand plaisir des yeux. Et là, nous en avons littéralement plein les yeux !!! Collier dont la beauté réjouit le coeur, riche en minéraux de tous types... Oui, Athos III a bien toute sa place dans cette chronique Pierres & Bien-être !
Mais avant de vous emmener plus avant dans toutes ces merveilles, j'aimerais vous dire comment j'ai "reçu" ce collier dans la première rencontre... Je ne prétends pas vous livrer l'histoire de ce collier. Cela, seule Fantaisia le pourrait ! Mais l'histoire que ce collier m'a raconté...
Evidemment, dès l'annonce par Fantaisia que se préparait un voyage en compagnie d'Athos III, j'ai foncé sur le site découvrir la merveille, me demandant - Pierres&Bien-être oblige - quelles pierres seraient mises à l'honneur... Et là, fonçant droit sur la première photo (bon, d'accord, j'aurais sans doute mieux fait de lire aussi un peu le texte), je découvre ce qui semblait correspondre à deux colliers de caractères apparemment très différents ??? Je vous le rappelle, ce n'était que la première rencontre... Et Athos III ne se livre pas comme ça... Avant de m'apercevoir que, non, il ne s'agissait pas de deux colliers, mais d'un seul collier formant un tout, les deux rangs venant se compléter.
Alors, j'y ai vu comme un dialogue que je vais essayer de vous raconter tant bien que mal... Et, peinant sur les mots, je n'ai trouvé d'autre chemin qu'un passage par l'art.
Avez-vous remarqué comment, sur certains portraits anciens (de l'époque du mousquetaire Athos ?), un décolleté, même simple, venait attirer l'oeil sur ce qui était au centre, comme dans ce portrait peint par Raphaël ? Ici, le bord du décolleté est tout simple : le rebord froncé d'une chemise, tout juste un petit noeud noir sur le côté. Mais combien met-il l'accent sur ce qui est au centre : la jeune femme et son collier tout simple !
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Alors, maintenant, imaginez... Car j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé le portrait début XVIIème qui aurait dit ce que je cherche à vous exprimer. Imaginez une robe noire, présentant un joli décolleté arrondi vers l'avant, mais peu ouvert sur les épaules, dont le décolleté serait orné peut-être d'une fourrure noire ? ou, bien mieux, de ces "pierres" chatoyantes que sont les abalones ? Ce décolleté est plus expansif vers l'arrière, là où se trouvent les abalones... Tout comme, à certaines époques, la dentelle prenait plus de place, en hauteur, sur la partie haute du décolleté et la nuque... Il se fait plus fin, avec ses perles allongées irrégulières dans la partie basse du décolleté, la couleur et les reflets venant faire l'unité avec les abalones pour une cohérence du tout. Et ces perles couleur pêche, comme des "jeux de boutons décoratifs" pourraient venir orner le milieu du décolleté ?
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Ce décolleté vient faire comme un écrin à ce qui se trouve au centre. Tout en beauté, dans sa magnificence, il souligne le visage paisible et joyeux de la femme qui le porte, et ce deuxième rang apparemment tout simple et si délicat... Tout le prix de ce deuxième rang, au centre, est souligné par la perle dorée côtoyant le cristal craquelé. Pureté du cristal... Tendresse et douceur de la perle dont l'unicité et le "prix" sont reflétés par la couleur dorée... Et, comme résonnant avec cette perle unique, les cinq perles du premier rang, pour mieux montrer combien cette perle unique est précieuse...
Dernière modification le lundi 27 Avril 2020 à 16:01:44
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Bonjour à toutes et à tous,
Pour cette deuxième semaine de voyage en compagnie de Athos III, je vous propose de nous arrêter un peu sur les abalones.
J'ai gardé ce nom, abalone, qui fleure bon les grands récits celtiques ou de fantasy, avec leur part de mystère. Mais n'est-ce pas aussi une grâce que de pouvoir approcher cet autre mystère que sont les parures Somptueuses créées par Fabienne F. ?
En fait, "abalone" n'est autre que le mot anglais pour désigner l'ormeau, Haliotis de son nom scientifique, ou encore "oreille de mer", ce qui dit bien sa forme :
Ce mollusque marin vit dans les mers froides à tempérées des deux hémisphères, et il est particulièrement apprécié tant pour sa chair que pour sa nacre. Cela a parfois entraîné une surexploitation de certains ormeaux, mais des élevages ont pu être développés pour les espèces les plus demandées. Il y a différentes variétés d'Haliotis. Les plus grandes peuvent faire jusqu'à 14cm et peser 350g.
La variété qui nous intéresse ici vient d'une terre de mystère... la Nouvelle Zélande ! Et quand on sait que ses paysages ont été choisis pour illustrer certains plans du Seigneur des Anneaux, on retrouve toute la part de mystère et de fantasy que nous annonçait le nom d'abalone...
Haliotis iris, de son nom scientifique... Paua pour les Maoris... Ils l'utilisent tant pour sa chair que pour sa coquille qui leur permet de fabriquer aussi bien des hameçons que des ornements ou des bijoux. La face interne de la coquille pouvant présenter des irisations particulièrement belles, ils l'utilisent aussi pour faire les yeux de leurs sculptures.
Outre son utilisation comme nourriture et pour sa coquille, le Paua nous réserve une autre surprise : il est capable de faire des perles ! La technique, mise au point par le français Louis Boutan en 1890, est un peu la même que pour les huitres : il s'agit d'insérer sous la coquille des grains, contre lesquels l'ormeau se protègera en formant une couche de nacre. De très belles perles hémisphériques peuvent ainsi être obtenues. Toutefois, personne n'a encore pu arriver à faire une perle sphérique. La faute à un muscle, que ne possède pas l'huitre, qui permet à l'ormeau d'expulser tout grain qui aurait été introduit dans son tube digestif...
Oui, car le Paua passe pour être musclé ! Certains l'ont même qualifié de "athlétique", en raison de ses capacités lorsqu'il s'agit de se retourner. S'il passe pour être vorace (il dévore l'équivalent du poids de son corps en quinze jours), ses éleveurs le trouvent plutôt docile, ce qui facilite nettement l'élevage...
J'espère que cette balade au pays des abalones vous aura apporté un peu d'air frais, de rêve et de mystère, bien précieux en ces temps de confinement... Et, qui sait ? Peut-être vous aura-t-elle donné le désir profond d'avoir votre propre bijou précieux avec abalones ? D'autant plus précieux que, garantie GOA, il sera assurément unique...
Dernière modification le lundi 04 Mai 2020 à 15:32:55
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Bonjour à toutes et à tous,
Heureuse de vous retrouver pour cette troisième semaine en compagnie de AthosIII (inutile de vous le re-présenter... il est là, juste au-dessus, dans la fin de chronique précédente). Et, chronique Pierres&Bien-être oblige, je vous propose, cette semaine de revenir à un peu de minéralogie. Et, non, ça ne sera pas pour vous parler du cristal craquelé...
Figurez-vous que le mariage de l'abalone et de la perle ne crée pas seulement une "unité biologique", les deux provenant de mollusques marins, quoi que l'un soit à coquille unique du genre Haliotis, et l'autre bivalve de la famille des Ostreoidea. Mais ils présentent, tout comme la grande nacre, alias Pinna nobilis, des coquilles en carbonate de calcium, CaCO3, et pas n'importe lequel ! ce qui vient ajouter une "unité minéralogique".
Pinna nobilis dans son milieu marin...
Il existe deux formes cristallines du carbonate de calcium : la calcite et l'aragonite.
La calcite est la forme la plus stable à température et pression ambiantes, celle qui se formera naturellement dans ces conditions. On la retrouve dans le calcaire, mais aussi, pour en revenir à nos mollusques, dans la partie externe de leur coquille.
L'aragonite, elle, ne peut se former que à haute température et haute pression... ou par biogénèse dans les organismes marins, merveille de la nature ! Comme elle n'est pas stable à température et pression ambiantes, elle devrait se transformer en calcite... sauf que le processus est extrêmement lent : il peut prendre des dizaines voire des centaines de millions d'années !!! Donc, mesdames, pas d'inquiétude à avoir pour vos bijoux...
Entre les deux, des propriétés physiques et de symétrie différentes. Ainsi, l'aragonite est un peu plus dense et plus dure que la calcite. Du point de vue symétrie, là où la calcite présente une symétrie trigonale (vous vous rappelez ? comme dans une fleur à trois pétales), l'aragonite présente une symétrie orthorhombique, alias la symétrie du parallélépipède rectangle (comme une boite à chaussure). Désolée, pas trouvé d'image poétique pour le coup...
Ainsi, la nacre des abalones et les perles sont constituées de petites lamelles hexagonales d'aragonite, soudées entre elles par une protéine, la conchyoline. Et c'est cet empilement qui va faire toute leur beauté, mais ça c'est une autre histoire...
Aussi, pour se faire du bien en cette amorce de "déconfinement", qui aura un vrai goût de déconfinement ou plus de poursuite de confinement suivant les conditions dans lesquelles vous vivez, je vous propose encore un peu de beauté par ce magnifique cristal d'aragonite :
Dernière modification le lundi 11 Mai 2020 à 11:55:08
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Bonjour à toutes et à tous,
Nous voilà déjà à la 4ème semaine de découverte de Athos III. Et vous ne pouvez l'avoir raté : un des charmes tout particulier des abalones vient des irisations, qui apportent la touche de couleur particulièrement harmonieuse de ce collier.
En point de départ de ces irisations, le phénomène de réflexion/réfraction que nous avions déjà rencontré dans la présentation du cristal craquelé : dès lors qu'il y a des surfaces de séparation entre deux milieux, une partie de la lumière va se réfléchie, et une autre partie est réfractée : elle passe dans le deuxième milieu, mais avec une direction différente. Dans le cas de la nacre et des perles, ces deux milieux correspondent aux cristaux d'aragonite et au "ciment-couche de conchyoline" entre ces cristaux.
Lorsque les faces sont parallèles, les faisceaux de lumière seront réfléchis dans des directions parallèles, mais avec des "trajets optiques" différents : un rayon a seulement été réfléchi, tandis que l'autre a été réfracté, puis réfléchi, puis réfracté ; il a donc parcouru plus de distance. Cette différence de trajets optiques va permettre un phénomène d'interférences.
Par delà ce mot savant, un phénomène physique que vous avez surement déjà observé. Par exemple quand il y a des vagues et des obstacles à ces vagues, cela produit parfois plusieurs ondes qui vont se rencontrer. On peut observer alors des zones où la surface de l'eau reste plate : on dit qu'il y a eu des interférences destructrices ; l'intensité de l'onde est nulle. Et des zones où la surface de l'eau bouge beaucoup : on dit qu'il y a eu des interférences constructives : l'intensité de l'onde est grande. Il se passe le même genre de choses avec la lumière qui est aussi une onde, et on observera des zones sombres et des zones très lumineuses.
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Les zones sombres et lumineuses dépendent de l'angle sous lequel on observe les choses, de l'épaisseur des couches, et de la longueur d'onde, ce qui revient à dire, pour la lumière, de la couleur. C'est pour ça que lorsque l'on part d'une lumière blanche, on verra apparaitre des zones de couleurs différentes, ces irisations, comme par exemple avec des bulles de savon.
Lorsque les couches sont nombreuses et régulièrement espacées, le même phénomène se produit, encore plus marqué, et le physicien parlera de "diffraction". C'est cette régularité des couches d'aragonite et des épaisseurs de ces couches qui vont faire cette qualité toute recherchée pour les perles, l'orient, qui correspond au fait d'avoir des perles qui auront un lustre magnifique.
Vous savez donc maintenant pourquoi, la semaine dernière, j'avais annoncé que c'était l'empilement des cristaux d'aragonite et des couches de conchyoline qui faisait toute la beauté des abalones et des perles...
Je suis bien consciente de vous avoir infligé tout un paquet de notions peut-être un peu trop scientifique... Alors, pour nous en remettre, quoi de mieux qu'un bain de beauté, avec ces autres cristaux d'aragonite... D'autant plus que l'aragonite est parfois associée à l'apaisement intérieur... Alors, goûtons ce moment de paix dans la contemplation...
Dernière modification le lundi 18 Mai 2020 à 11:29:35
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Bonjour à toutes et à tous,
Pour cette cinquième semaine en compagnie de Athos III... allez... je n'y résiste pas... il est trop beau...
... je voudrais m'arrêter sur un mot :
FUCSHIA !
Alors, là, je vous vois peut-être écarquiller des yeux, vous demandant ce qui a bien pu arriver à la chroniqueuse... Et pourtant... Si nous faisons un zoom :
Voyez-vous ces petites perles fuchsia entre les abalones ? Car, par delà la beauté éclatante et noble de l'ensemble du collier, que j'avais déjà chantée dans mon premier post consacré à AthosIII, ce collier, comme souvent pour les bijoux GOA, mérite vraiment de prendre le temps de nous arrêter pour accueillir la délicatesse de l'intention de la créatrice, dans les moindres détails de son oeuvre. Et aujourd'hui, je voudrais vous en proposer un.
Un des aspects de ce collier qui m'a tout de suite séduite a été de contempler comment cette couleur, fucshia, très discrète dans le collier, venait interagir avec les irisations des abalones. Parce que, si vous regardez bien, entre les franges d'interférence dominées par un bleu turquoise, apparaissent de petites franges, nettement plus discrètes, exactement de la même teinte que les perles fucshia !
Je vous invite à vous arrêter tout particulièrement sur ce qui se passe au niveau de la troisième et de la quatrième abalones gauche, en partant de l'attache du collier. J'ai fait un agrandissement sur la droite. Observez le mouvement qui apparait : Sur la troisième abalone, comme une vallée à touche discrète fucshia, entre deux reliefs plus marqués par le turquoise... L'attache des petites perles arrive pile à l'extrémité de cette vallée, pour mener vers le relief plus turquoise prédominant sur la quatrième abalone... Ainsi se dessine un grand mouvement entre les abalones, comme une danse, avec la complicité de ces toutes petites perles...
Mais revenons au centre du collier...
Les petites perles fucshia laissent la place à des cristaux de Swaroski gris, qui font l'unité entre la partie externe du collier, par la couleur, et la partie interne, par leur présence, mêlée aux maillons de la chaine. Et, si cette partie centrale est plus marquée par les perles, les 5 perles pêche faisant un écrin unique à la perle dorée centrale, les petites perles fucshia sont toujours là, toutes discrètes, apportant par delà leur discrétion, une touche d'unité supplémentaire au collier...
Le fucshia passe souvent pour une couleur spectaculaire et vive, qui "irradie et réveille l'atmosphère". Elle est souvent associée à la joie, la vitalité et à l'énergie... Mais ici, marié à la perle, s'invite une douceur inattendue...
Une douce joie... Que de mieux pour nous sentir bien et pleins de gratitude en ces temps ?...
PS : Comment remercierai-je assez le photographe qui a su saisir dans ces photos ces jeux de lumière ?... Dernière modification le mardi 26 Mai 2020 à 17:33:28
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Bonjour à toutes et à tous,
A l'aube de ce mois de juin, nous voilà partis pour quelques semaines en compagnie de la collection de colliers Nature, dans la gamme Audace. Au coeur de ces colliers, la rencontre de la perle et de l'amazonite, et c'est de cette pierre que j'aimerais vous entretenir aujourd'hui.
L'amazonite est un aluminosilicate de potassium (formule KAlSi3O8) de la famille des Feldspaths. Elle se caractérise par une couleur qui rappelle un peu cella de la turquoise, si ce n'est que là où la turquoise est plutôt bleu-vert, l'amazonite sera plutôt vert-bleu...
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Plusieurs propositions ont été avancées quant à l'origine de son nom. Ainsi, elle aurait orné les boucliers des Amazones, dans la Grèce Antique. Mais, cette pierre se trouvant fréquemment au Brésil, une légende vient aussi des premiers explorateurs de ce pays : Au fin fond de la forêt Amazonienne, aurait vécu une tribu exclusivement formée de femmes, ce qui ne va pas sans rappeler les Amazones grecques. A proximité, une autre tribu, exclusivement composée d'hommes, pour sa part. Bien évidemment, la survie des deux tribus imposait quelques rencontres entre les deux... Et l'amazonite aurait servi dans les tractations entre ces deux tribus. Enfin, d'aucuns disent que l'amazonite devrait son nom à la couleur du fleuve Amazone ? Mais, franchement, là, ça dépend un peu d'où, le long de ce fleuve immense, et de la lumière...
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Toujours est-il que l'amazonite a été utilisée en joaillerie depuis l'Antiquité. En témoignent des bracelets ornés de scarabées retrouvés dans le tombeau de Toutankhamon. Et, si les scarabées sont en lapis-lazuli, l'amazonite contribue à apporter sa touche de couleur pour orner le bracelet...
Si, par son nom et ses origines supposées, l'amazonite est souvent associée au courage, elle passe également pour "une pierre joyeuse", qui porterait tendresse et sérénité. Du courage pour vivre le temps présent dans la joie, la paix et la tendresse... que demander de plus ?
Ici, l'amazonite se marie au quartz noir. Dernière modification le lundi 01 Juin 2020 à 17:38:00
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Bonjour à toutes et à tous,
Si vous avez eu la curiosité de partir déjà à la découverte des colliers Nature, dans la Collection Audace, vous ne pouvez avoir manqué leur particularité : outre la présence d'une pierre semi précieuse Amazonite, pierre que vous connaissez désormais bien, leur signature par une consonne ! Aussi, aujourd'hui, nous voilà avec la première consonne de l'alphabet : le B.
Chronique Pierres & Bien-être oblige, si la pierre se fera un petit peu plus discrète aujourd'hui, laissons la place à la question du Bien-être. Et là, force est de constater que les jolis mots en B ne manquent pas...
Beauté, bonheur, bonté... Mais aussi balade, et pourquoi pas une balade dans les bois ? D'ailleurs, au Japon, les médecins ne peuvent-ils pas prescrire des "bains de forêt", en prévention des dégâts du stress ? Vous le voyez, nous sommes en plein dans le sujet !
Ne croyez pas que j'ai l'intention d'oublier si vite les premiers mots... Et déjà, il est clair que la bonté ne peut qu'aider à se sentir bien, que ce soit par la paix dans les relations et une satisfaction du bien.
Et que dire de la beauté... Une femme se sentant belle ne se sent-elle pas également bien ? Et comment ne pas nous sentir belles lorsque nous arborons les merveilles qui sortent des doigts de notre créatrice préférée ? Pourquoi pas Nature B pour aujourd'hui ?
En faisant les recherches pour cette chronique un peu différente des précédentes, je n'ai pu éviter quelques rapprochements : Belle Dame, Bella Donna, belladone ? Non, un peu trop sulfureux comme plante... Mais que direz-vous de ces deux fleurs : Vous connaissez sans doute la Belle de nuit, fleur toute discrète qui ne s'ouvre qu'à la tombée de la nuit, pour se replier au petit matin. Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir qu'il existait aussi des Belles de jour ! Fleurs toutes simples de la famille des liserons...
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Bonheur... Cela vous paraitra peut-être un peu paradoxal, mais, pour la fin de cette chronique, je voudrais vous emmener un peu au Bhoutan, petit pays à l'Est de la chaine de l'Himalaya. Au départ, je m'étais dit que, avec les limitations annoncées pour les déplacements cet été, cela ne ferait de mal à personne de s'aérer en esprit vers des destinations lointaines. Une forme de résistance au coronavirus... Mais, figurez-vous que, en 1972, le roi de ce petit royaume a décidé de mettre l'accent sur le BNB plutôt que sur le PNB habituellement retenu par les autres pays comme indice d'une bonne santé du pays.
Le Bonheur National Brut repose sur quatre piliers :
- une croissance et un développement économique responsables ;
- la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise, critère facile à adapter suivant les pays ;
- la sauvegarde de l'environnement et la promotion du développement durable ;
- une gouvernance responsable.
Même s'il s'est avéré plus compliqué à mettre réellement en oeuvre qu'à l'annoncer, n'est-ce pas un indice que tous les pays pourraient adopter à leur tour ? Surtout en cette année Laudato Si...
Dernière modification le lundi 08 Juin 2020 à 16:49:39
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Bonjour à toutes et à tous,
Vous l'aurez compris, c'était annoncé, aujourd'hui le C est à l'honneur ! Avis à toutes les Carole, Catherine, Charlotte, Corinne... Mais point n'est nécessaire d'avoir un nom ou un prénom en C pour être la future propriétaire de Nature C ( https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1431-nature-c.html), tant les jolis mots en C ne manquent pas...
C comme charme... Et, assurément, elle ne manquera pas de charme l'heureuse propriétaire à venir de Nature C, lorsqu'elle l'arborera !
Mais aussi C dans des mots pleins de douceur... câlin, caresse... et d'amour... charité, au sens de l'amour le plus pur et le plus noble... et coeur ! Mots si importants pour nous sentir bien dans notre vie...
Avez-vous noté combien nombreuses sont les jolies expressions françaises basées sur le mot coeur ? Que ce soit pour une facilité à tomber amoureuse : avoir un coeur d'artichaut... une invitation au courage : avoir du coeur au ventre... à la bonté : avoir le coeur sur la main... Mais aussi, faire chaud au coeur... aller droit au coeur... Et tout ce que je peux vous souhaiter est que les créations sorties du coeur de Fabienne F. vous aillent droit au coeur, que vous les accueillez avec un coeur pur et simple, les laissant vous parler au coeur...
Dessin de Coolus, créateur du Lapin Bleu (https://lapin-bleu.croixglorieuse.org/dessins-de-la-semaine/annee-a/a-temps-ordinaire/les-beatitudes-matthieu-53-11/)
Cette simplicité rejoint aussi nombre de fleurs en C. Elles ne manquent pas pour cette semaine, que nous les trouvions dans les prairies fleuries, et c'est la pleine saison, ou les sous-bois : coquelicots, campanules... ou ces colchiques au doux parfum de l'enfance : "Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent, colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été...". Enfin, pas encore...
Pour finir cette chronique, alors que nous sommes au beau milieu de ce mois de juin qui est aussi le mois du Sacré-Coeur, pour vous aérer au loin, je vous propose un grand bol de nature à Sacré-Coeur-Saguenay, au Canada, dans la province de Québec !
A la semaine prochaine, avec la lettre D ? Dernière modification le lundi 15 Juin 2020 à 12:15:49
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Bonjour à toutes et à tous !
Les choses ont évolué bien vite en une semaine : envolés le D plein de douceur et de délicatesse, et le F plein de fougue et de force... Bravo aux heureuses propriétaires des deux colliers Nature correspondant ! Voilà donc le moment de nous intéresser à Nature G... ( https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1464-nature-g.html)
G comme gaieté et générosité... Mais puisque le bien-être est au coeur de cette chronique, ce sont deux autres mots que je retiendrai pour aujourd'hui : gratitude et goûter !
Gratitude... Reprenons la définition proposée par le père P. Ide : "La gratitude est la réponse à un bienfait." [1] Citons aussi Maître Eckhart : "Si tu remerciais Dieu pour toutes les joies qu'il te donne, il ne te resterait plus de temps pour te plaindre." C'est dire si la gratitude peut participer à notre bien-être. D'ailleurs les psychologues s'y sont mis aussi, et nombre d'études démontrent à quel point cette attitude du coeur est bonne pour notre santé physique, psychique et spirituelle, améliorant notre relation aux autres et à Dieu, pour les croyants. Mais point nécessaire d'être croyant pour laisser monter de notre coeur mille mercis, même si c'est encore plus important pour les croyants...
Derrière ce mot de gratitude, une invitation à une démarche qui devrait être quotidienne pour un maximum de bienfaits. Je reprends les premiers conseils donnés à cet effet par le père Ide :
- reconnaître un bienfait que nous avons reçu aujourd'hui : une parole, un geste, une rencontre, la beauté d'un paysage... vous n'êtes pas obligés de vous limiter à un bienfait, bien au contraire... mais prenez les l'un après l'autre, tranquillement, pour aller au bout de la démarche...
- prendre conscience de sa gratuité : nous avons reçu ce bienfait sans obligation de retour...
- détailler ce don gratuit en cherchant à en décrire les caractéristiques (le père Ide invite à en trouver au moins 5 !), et prendre le temps de s'arrêter sur ces caractéristiques...
- goûter la paix et la joie, voire l'amour, que cette description du don éveille en nous... [3]
Ce qui m'amène à ce deuxième mot essentiel pour notre bien-être : goûter...
Un ami australien me faisait remarquer récemment à quel point cette utilisation du mot "goûter" bien loin de son origine gustative, ne pouvait apparaître que dans une culture ayant élevé la cuisine au stade d'un art... Derrière cette utilisation du mot, une invitation à être plus attentifs à tout ce que nous recevons et à accueillir toutes les sensations, et même les sentiments, ne pas les juger (en mode c'est bon ou c'est mauvais), et goûter, voire déguster les plus positifs, comme la paix, la joie, l'amour... Et là, nous sommes en pleine démarche de pleine conscience, elle aussi préconisée par psychologues et médecins pour ses bienfaits en termes de réduction du stress et de prévention des maladies du psychisme...
Goûter, que ce soit sur l'instant ou en faisant mémoire...
Cela me rappelle une odeur que j'apprécie particulièrement, même si elle est désormais plus de l'ordre du souvenir d'enfance pour moi : le parfum de la giroflée... retenu comme une note en parfumerie, associée à d'autres parfums par de grands créateurs... Ces giroflées, elles étaient une joie non seulement pour le nez mais aussi pour les yeux... N'avez vous noté comment parfois notre attention est accrochée par une odeur délicate, nous amenant à partir à la recherche de la source de ce parfum avec les yeux ?
Pour finir cette chronique, déjà bien longue, prenons la route pour un petit pays montagneux du Caucase, aux paysages des plus variés : la Géorgie !
Je ne prends plus le risque d'annoncer une nouvelle consonne... Qui sait quels beaux achats s'annonceront pour cette semaine ? A commencer par Nature G ?
[1] "Puissance de la gratitude. Vers la vraie joie.", Pascal Ide, aux éditions de l'Emmanuel.
[2] Les derniers conseils pour la démarche de gratitude proposés par le père Ide :
- sentir monter en nous le désir de faire de même, que ce soit en retour à la personne qui nous a procuré le bienfait ou une autre...
- décider de poser cet acte comme une libre réponse d'amour, par pure gratitude, sans recherche d'un don en retour, mais par surabondance du bienfait premier que nous avons reçu et reconnu. Dernière modification le lundi 22 Juin 2020 à 11:58:15
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Bonjour à toutes et à tous,
Pour aujourd'hui, je ne retiendrai qu'un mot, qui vous surprendra peut-être dans cette chronique Pierres & Bien-être : Humilité ! Vous l'avez compris, le H est à l'honneur, avec Nature H, toujours dans la gamme Audace ( https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1435-nature-h.html).
Si vous vous demandez ce que cette vertu a avoir avec le bien-être, je vous propose de considérer son opposé, l'orgueil : où avez-vous entendu dire que les orgueilleux étaient les plus heureux des hommes ? bien au contraire...
Certes, "l'humilité est le fondement de toutes les vertus", pour citer Saint Augustin. Et les citations chrétiennes ne manquent pas sur le sujet. Mais, figurez-vous que, en faisant les recherches pour cette chronique, je suis tombée sur un article carrément intitulé "Les trois bienfaits de l'humilité", sur un site qui n'a rien de chrétien, par un auteur dont rien ne permet de dire, sur ce site, s'il est chrétien ou pas [1]. Cet article soulignait, dans un cadre strictement professionnel, trois aspects :
- l'importance de l'humilité pour former une équipe compétente, en reconnaissant nos propres limites dans certains domaines, pour demander la collaboration de personnes plus compétentes que nous dans ces domaines ;
- combien l'humilité peut favoriser les échanges et initiatives, parce que si nos collègues se sentent reconnus pour leur propre valeur, ils s'exprimeront d'autant plus, pour la plus grande créativité de l'équipe ;
- de plus, leur travail étant reconnu, ils n'en mettront que plus de coeur à l'ouvrage...
Vous voyez que, même si c'est ici dans un cadre professionnel, l'humilité de chacun sera essentielle au bien-être de tous au travail ! Mais ce propos ne peut-il se transposer dans un cadre associatif, amical, familial, comme autant de possibilité de grandir dans un bien vivre ensemble, dans l'accueil de tous et dans l'amour ?
Que dire aussi, dans la suite de la reconnaissance de nos limites et erreurs, de l'humilité de demander pardon... de reconnaitre combien nous avons besoin les uns des autres et ne sommes pas auto-suffisants... Ou encore d'accepter les circonstances humiliantes et embarrassantes, auxquelles il est difficile d'échapper totalement dans toute vie humaine. Car, les aborder en nous mettant en colère ou dans je ne sais quel état, nous aide-t-il et aide-t-il ceux qui viennent nous extirper parfois de ces situations ?...
Je ne pouvais manquer d'illustrer mon propos sur l'humilité par cette Annonciation de Fra Angelico...
La fleur du jour ? Puisque, maintenant, vous avez bien repéré que je comptais vous offrir une fleur et une destination pour chaque consonne... Délaissant hortensias et hibiscus, j'ai choisi l'hélianthème ! D'abord parce que c'était un nom que je ne connaissais pas et que j'ai trouvé joli.  Et comment trouvez-vous la fleur ?
Pour finir, partons pour l'Amérique centrale, au Honduras ! Au moins en image, puisque l'ouverture des frontières ne va pas encore jusque là...
Bonne semaine à toutes et à tous !
[1] https://www.linkedin.com/pulse/les-3-bienfaits-de-lhumilit%C3%A9-fr%C3%A9d%C3%A9ric-gr%C3%A9millon/?originalSubdomain=fr Dernière modification le lundi 29 Juin 2020 à 23:09:33
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Bonjour à toutes et à tous,
Nous voilà donc arrivés, dans notre exploration des consonnes, à la lettre J, avec Nature J, toujours dans la collection Audace ( https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1523-nature-j.html). Et, là, je voudrais attirer votre attention sur un détail : comment se disposent les trois éléments au cœur du collier, la perle, une perle ovale d'eau douce de couleur blanche, la pierre d'amazonite et son vert-bleu tendre, et la petite perle cubique portant le J à l'honneur... le métal et la pierre, tous deux purement inorganiques, entourant la perle d'origine biologique...
Pourquoi ce point d'attention ? Je crains de vous laisser encore une ou deux semaines sur votre faim...
J, donc... comme    JOIE !!!  
Alors là, vous me direz peut-être que je suis bien gentille, mais que la joie, c'est une émotion, que c'est très bien quand on l'éprouve, mais, bon, avec ce confinement, les suites du confinement, tout ce malheur lié au coronavirus...
Là, je vous dis : Stop !
Et je laisse la parole à Saint Paul :
"Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance ; c'est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus." (1Thessaloniciens 5,16-18)
Pourtant, en matière de vie sans difficulté, on a quand même vu mieux que celle de Saint Paul : expulsé d'Antioche de Pisidie, ayant manqué être lapidé à Iconium, pour être peu après lapidé presque à mort à Lystres, roué de coups puis emprisonné à Philippes... pour finir arrêté à Jérusalem et mourir en martyre à Rome... Il témoigne "avoir eu dans sa chair une écharde", et "avoir par trois fois supplié Dieu de la lui retirer", pour obtenir comme réponse : "Ma grâce te suffit !". Ce qui indique bien que, par delà les moments les plus difficiles de sa vie, ça n'a sans doute pas été rose tous les jours... Et pourtant, c'est ce même Saint Paul qui nous dit : "Soyez toujours joyeux !".
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Un peu plus tard, au Moyen-Age, quand frère Léon demandera à Saint François d'Assise, "Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la joie parfaite.", Saint François commencera ainsi : "Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et dira "Qui êtes-vous ?" et que nous lui répondrons "Nous sommes deux de vos frères", et qu'il dira "Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux ribauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en" ; et quand il ne nous ouvrira pas et qu'il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors, si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d'injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite."... [1]
Ce qui nous dit bien que la joie n'est pas qu'une émotion, et qu'il y a peut-être un chemin à trouver pour l'atteindre en toute circonstance. Car, "le virus de la tristesse rend bête et méchant", comme lu dans la présentation d'un petit livre qui vous intéressera peut-être : un "Traité de la joie".
D'inspiration toute franciscaine, il est d'ailleurs écrit par un capucin, Antoine de Lombez, un contemporain de Voltaire et de Rousseau, ce petit livre se propose de nous donner des remèdes très simples et concrets pour retrouver le sourire et un coeur profondément joyeux, car "la tristesse trouble l'esprit, et affaiblit le jugement ; elle nous rend soupçonneux, ombrageux, timides, incapables de conduire les autres, et plus encore de nous conduire nous-mêmes." Il s'agit donc de ne jamais laisser la tristesse s'installer mais de l'éloigner dès qu'elle arrive, que ce soit par la raison et la volonté, la prière, une conversation avec des amis, l'écoute de la musique, et pourquoi pas un verre de vin (avec modération !)... d'une manière générale, par tout moyen susceptible de nous faire du bien : "Promenez-vous par de beaux jours dans des lieux où on respire un air pur et où le spectacle de la nature enchante l'imagination et bannit les images sombres et lugubres que des maux réels ou l'humeur mélancolique, plus dangereuse encore, y avaient empreintes." On retrouve bien ici le conseil des psychologues : arrêter de ruminer ! Car la joie est bonne et louable, utile à la société et nécessaire à toute homme. Et Dieu veut que nous soyons toujours dans la joie, cf. Saint Paul.
Mais, si mes sources ont été ici essentiellement chrétiennes, n'allez pas croire que ce que je vous raconte ne concerne que les bons catholiques... La preuve : même les philosophes s'y sont mis ! [2] Pour y parvenir, quelques attitudes peuvent nous aider, que je ne citerai pas toutes. Comme...
- tout ce qui tourne autour d'une démarche de pleine conscience : être attentif et présent à tout ce qu'il nous est donné à vivre, sans juger... regarder, écouter, toucher, sentir, goûter... être simplement présent à cette expérience...
- ouvrir son coeur et faire confiance... choisir la confiance !
- cultiver la bienveillance, la gratuité et la gratitude...
- et ne plus nous débattre contre ce qui nous arrive de moins agréable, mais lâcher prise et consentir...
Pour finir, en espérant vous offrir un moment de joie par le regard, je vous offre ces deux fleurs...
Vous aurez reconnu la jonquille, et peut-être aussi la joubarbe qui se trouvera sur des terrains plus rocailleux, en montagne...
Et le Japon, de préférence à la saison des cerisiers en fleur...
[1] Vous trouverez sans peine la suite du texte sur internet qui mérite vraiment d'être médité.
[2] "La puissance de la joie", Frédéric Lenoir, chez Fayard Dernière modification le lundi 06 Juillet 2020 à 23:11:51
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Bonjour à toutes et à tous,
Nous voilà donc arrivés à un premier challenge sérieux pour votre chroniqueuse : afin de mettre à l'honneur Nature K ( https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1524-nature-k.html), marier la lettre K et le bien-être...
Je relèverai le défi en déclinant la lettre K en quelques mots :
K... comme Karité !
En l'honneur du beurre de karité, issu du fruit d'un arbre, le karité, dont le nom signifie "vie" en langue mandingue. Si le beurre de karité peut être utilisé pour l'alimentation (en substitut du beurre de cacao par exemple), c'est surtout son usage cosmétique qui le fait connaître. En effet, il est réputé pour son action hydratante et assouplissante pour la peau, permettant ainsi une prévention du vieillissement de celle-ci. Peut-être connaitrez vous moins son usage pharmaceutique : en effet, il présente également des propriétés cicatrisantes, et permet de prévenir l'érythème solaire.
Karité, donc, comme un lien avec les soins du corps. Et soigner son corps, prendre soin de sa peau, ne correspond-il pas à des moments bien agréables ?
K... comme Khôl !
Ce mot de khôl ne pourra manquer vous rappeler de beaux yeux orientaux soulignés d'un trait gris ou noir. Utilisé depuis les temps anciens, le khôl était initialement constitué de sulfure de plomb ou de sulfure d'antimoine. Depuis, les composants toxiques ont été éliminés de la formule. Le khôl n'avait pas seulement une fonction esthétique, que personne ne pourrait nier. Mais il contribuait également à protéger l'oeil des infections, par son action biocide.
Khôl, donc, comme une invitation à nous faire belles... Car nous sentir belles ne contribue-t-il pas aussi à notre bien-être ?
K... comme Kiwi et Kéfir !
Le kiwi pour la touche de vitamine C qu'il peut nous apporter, plus la touche de couleur dans une salade de fruits improvisée : avec des pommes, des bananes et des myrtilles ? ou marié à la fraise et à la banane ? Dans les deux cas, outre l'apport de nutriments, c'est un festival de couleurs dans l'assiette !
Peut-être le kéfir vous parlera-t-il un peu moins ? Il s'agit d'une boisson obtenue à partir de lait ou de jus de fruits sucrés, auxquels on a ajouté des grains de kéfir, un levain constitué de bactéries lactiques et de levure. Consommé depuis l'Antiquité, outre ses propriétés digestives, il pourrait stimuler notre immunité. Et une action anti-tumorale sur certains types de tumeurs aurait même été observée sur certains modèles animaux.
Par le kiwi et le kéfir, je vous propose de soigner notre alimentation, en combinant plaisir et santé !
Je terminerai cette chronique par la fleur et la destination lointaine, désormais traditionnelles...
La fleur, ou plutôt deux fleurs, aujourd'hui : le kalanchoe et le kalimeris :
Et comment ne pas rêver avec ce paysage du Kenya...
PS : Vous vous rappelez, la semaine dernière, je vous avais invités à observer attentivement Nature J... cela vaut aussi pour Nature K, et les autres colliers Nature. Pourquoi ? Réponse la semaine prochaine ! Dernière modification le lundi 13 Juillet 2020 à 19:12:08
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